Scénario

Le scénario se ré-axe très clairement sur le personnage principal, Ivan, aussi dans ce volume l’auteur a choisi de nous montrer son enfance et adolescence. Une sorte de « reset », on reprend l’histoire à son origine, moyen pour nous faire comprendre les enjeux des bains de sang des volumes précédents. Technique bien connue de l’art cinématographique. On voit en tout cas de l’auteur sait où il va et son scénario est à coup sur déjà établi dans son intégralité… pas comme certains où l’on se demande où ils vont (le savent-ils eux même ^^)… Mister Togashi pour pas le citer :p.

Graphisme

Le graphisme très spécial garde ce coté unique, la noirceur ! Tout est sombre, tout est noir, on se croirait en train de lire nous même le récit du cauchemar écrit par Ivan, même les périodes les plus heureuses de la vie de Ivan sont affublées d’un ciel noir … cela donne un certain message au scénario « son pacte avec le diable n’à fait qu’assombrir une vie déjà tourmentée… C’est rare de voir un style qui colle aussi parfaitement au scénario au point d’y donner plus de force et de crédibilité.

Ambiance

L’ambiance noire, violente, gore des précédents volumes a désormais disparue, un voile obscur nous fait bien sentir l’épée de Damoclès qui prône sur la tête de Ivan, mais comme tout récit bateau, l’ambiance perd beaucoup de sa force surtout sur les deux premiers tiers du volumes, plus on approche des scènes des précédents volumes, plus l’ambiance retrouve de sa force… pour le début c’est le récit d’une vie non pas banale mais banalement racontée…

Personnages

Ivan se dévoile sous nos yeux. Cet être mis démon mis cadavres, semble enfin se rapprocher de l’humain. En découvrant sa vie avant sa transformation, il n’en devient que plus attachant. Les autres personnages faisant leur entrée Zena, Temosare… apportent des visages frais à la série et permettent de détourner un peu notre attention du héros, qui reste tout de même le centre névralgique du scénario.

Originalité

Priest rime avec originalité, de par son graphisme, son ambiance d’une noirceur jamais égalée et d’un scénario tordu pour pas grand-chose, cette série a au moins le mérite d’apporter un vent frai sur les sorties mensuelles :p On espère seulement que le scénario, sortant de sa phase de mise en place, saura rebondir pour quelque chose de grand…croisons les doigts ^^

Avis très personnel, je vois Priest comme une future référence, rien de plus rien de moins. De part son originalité sur le plan graphique et son ambiance glauque au possible, Priest amorce le manhwa un peu plus "adulte"... Perso j'en redemande !