Sumiré commence à se poser des questions sur les sentiments qu'elle éprouve envers Momo. Au même moment, Shiori s'installe chez Hasumi comme animal de compagnie après lui avoir fait croire qu'ils ont fait l'amour alors qu'il était complètement saoûl. Voilà Hasumi dans la même situation que Sumiré, obligé de cacher la présence de la jeune femme chez lui.

Un excellent tome encore une fois qui multiplie les situations mais met surtout en avant les sentiments des divers protagonistes de la série. Sumiré commence à se poser des questions sur sa manière de voir Momo et élabore tout un tas d'explications ou plans foireux pour résoudre ce problème. C'est l'occasion pour celle-ci de connaître un peu plus le frère d'Hasumi et lui prêtant un coup de main relativement musclé, comme à son habitude (faut pas la chercher encore une fois). Ce tome-ci voit aussi la conclusion des relations entre Sumiré et ses collègues de bureaux, Hugh et Emma. Tandis que Sumiré tente toujours, et relativement maladroitement de se lier d'amitié avec Emma. C'est l'occasion pour l'auteur de faire le point sur la relation des deux "partenaires" de Sumiré et de dévoiler plus leurs sentiments et leurs personnalités. La conclusion amenée est un peu étrange dans l'idée mais prête à sourire et ce passage est développé avec humour. Autre élément intéressant abordé ici, c'est la mise en parallèle de la situation d'Hasumi qui vit donc désormais avec Shiori comme Sumiré avec Momo. Obligé de mentir, Hasumi fait de celle-ci "son chat" (sans doute en opposition avec le statut de "chien" de Momo) dénommée Fuku à l'image de Takeshi devenu Momo avec Sumiré. La différence c'est qu'ici, contrairement à Momo qui fait de cela un jeu, Shiori continue dans sa tentative pour draguer et conquérir Hasumi en jouant sur la gentillesse naturelle de celui-ci.

Toujours aussi excellent, ce tome continue à remonter la pente au niveau du récit. Les déboires de Sumiré, et maintenant ceux d'Hasumi, comme ses réflexions sur ses propres sentiments se fait toujours avec beaucoup d'humour au travers de situations cocasses. Du très bon travail de la part de Yayoi Ogawa qui nous offre encore une fois une fin qui a de quoi nous rendre impatient sur la suite des événements.