Un tome entièrement axé sur le tournoi avec ici trois combat à la clé où anges et démons commencent à se manifester. Lucifugus se manifeste donc et éveille la curiosité d’Icaros mais surtout celle de Jio qui découvre qu’il n’est pas le seul à être possédé. On peut d’ailleurs supposer qu’Icaros est également lié à un démon vu les pouvoirs qu’il démontre et l’intérêt qu’il ne tarde pas à porter à Lucifugus. Néanmoins, ce dernier ne se dévoile pas encore trop mais promet une belle rencontre à venir. Dommage que le combat ne mette pas assez en valeur ce nouveau démon selon moi. Cela est sans doute dû à sa taille et le fait que la possession soit différente de celle de Jio car à la différence de Satan, Lucifugus ne parasite qu’une partie du corps de son hôte. Toutefois, le début du combat est bien construit, la dualité que la situation entraîne ensuite est plus intéressante et Yuria est un personnage bien mis en valeur et attachant. Le deuxième combat sert surtout à mettre l’accent sur le jeune homme ressemblant à un ange. Celui-ci est au service du Gouvernement Stea et sert les projets de celui-ci. C’est l’occasion aussi d’en découvrir plus sur ses dirigeants dont les intentions se précisent mais Seishi Kishimoto n’en révèle pas trop afin de faire perdurer le suspens. Le dernier combat est le plus intéressant, de par ses opposants mais surtout car Jin (comme si certains n’avaient pas encore deviné son identité) se dévoile enfin à Jio. Le combat reste tout de même classique dans l’idée générale, opposer le feu à la glace. On en découvre également plus sur Shuri, son passé, classique là aussi mais cela ne dessert par le personnage pour autant. Un tome classique pour un shonen avec son bon vieux tournoi mais efficace. Rien de bien marquant mais pas mal de révélations et de scènes attendues qui se déroulent enfin. L’auteur glisse également certains clins d’œil quand à la suite des événements (observer bien Kirin par exemple) où certains éléments anodins se montreront révélateurs par la suite.