Le final de cette partie approche comme en témoigne ce 13ème tome qui voit le conclusion du duel entre Belzébuth et Jio/Satan. Jio doit lutter à la fois contre le maître de Rockbird mais également contre l’esprit de Satan qui lui fournit son pouvoir tout en tentant par la même occasion de prendre possession définitivement de son corps. C’est l’occasion pour le lecteur de plonger dans le subconscient de Jio. De plus, Cross arrive en ville dans le but de se venger ce qui va complexifier la situation et permettre de révéler le lien qui l’unit à Satan. Un duel surprenant qui rehausse l’intérêt que j’ai pu avoir pour Cross. Les combats représentent donc encore l’essentiel de l’action mais le scénario progresse bien de son côté. L’histoire en soi n’évolue pas trop mais de nombreuses révélations et rebondissements viennent agrémenter le récit et on ne lâche pas une miette jusqu’au final. De nouveaux personnages apparaissent, certaines relations et informations se complexifient, notamment autour du père de Ruby, enrichissant l’histoire sans pour autant l’alourdir. De leur côté, les combats en mettent plein la vue. Kishimoto nous dépeint, à grand renfort de gros plans, toute l’intensité de la bataille. Efficace et dynamique, son style est de plus réussi et fera sans aucun mal le bonheur des amateurs de combats dantesques et impressionnants. Un très bon tome de la série qui annonce un final qui n’en finit pas en terme de rebondissements et de coups de théâtre et promettant une suite du même acabit. A ne pas louper surtout que le tome 14 amorcera le nouveau cycle de la série. En tout cas, la série se bonifie avec le temps, même si elle reste, à mes yeux, bien ancrée dans les codes du genre, et on prend beaucoup de plaisir à avancer. A noter que je trouve que le design de Belzébuth et de l'ange (que je ne nommerai pas) sont très proche de leur représentation dans la série vidéoludique des Megaten. Coïncidence, clin d'oeil ou influence ?