Ayumu est une jeune fille qui s'auto-mutile. Manami, qui croit que celle-ci essaie de lui voler son petit ami Katsumi, la prend pour cible de son harcèlement, secondée de son groupe de copines. Ayumu, pour échapper à leurs mauvais tours, se réfugie à l'infirmerie, mais Katsumi l'y photographie en train de se taillader les poignets. Ayumu essaie de s'emparer de son portable et, désemparée, le poursuit. Tout le monde est témoin de la scène, qui semble confirmer les rumeurs quant à la relation entre Ayumu et Katsumi. La colère de Manami et sa bande explose : « on va la tuer » ! Aux abois dans le lycée, que va-t-il advenir de la pauvre Ayumu ?

Alors qu’Ayumu poursuit sa descente aux enfers mais est, une nouvelle fois, rattrapée par Hatori dont la présence du la couverture laissait présager son retour. L’essentiel du volume est justement centré sur les deux jeunes filles, sur la détresse de l’héroïne qu’elle partage enfin. Un volume plus optimiste donc qui va permettre à Ayumu de regagner, une nouvelle, un peu de courage. Un processus déjà un peu vu dans le tome 3 mais plus développé ici et par la relation qui s’établit entre les deux jeunes filles. Malheureusement, le caractère énergique et rebelle d’Hatori semble leur amener également quelques problèmes qui risquent bien de leur coûter cher à toutes les deux.

On peut quand même s’étonner de la manière dont Hatori s’attache et soutient Ayumu alors qu’au fond elle ne la connaît pas vraiment mais on peut mettre cela sur le dos de son caractère plutôt positif et en même temps un peu insouciant comme le montre le passage où elles provoquent ouvertement un groupe de garçons plutôt dangereux. Une attitude dangereuse qui va permettre à Ayumu de s’affirmer et d’affronter ses démons avec un peu plus de cran et de courage même si sa peur subsiste.

Si on a léger sentiment de déjà vu dans l’évolution de l’histoire, ce volume consolide la relation d’Hatori et d’Ayumu et, espérons-le, pourrait être l’annonciateur d’un revirement de la personnalité de cette dernière car ce serait dommage de retomber dans le précédent schéma qui donne un peu l’impression d’alterner les tomes durs et ceux plus optimistes.