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Critique Saint Seiya - The Lost Canvas volume 19

Vyse Skern
Saint Seiya - The Lost Canvas #19
Date de sortie : 08 septembre 11
Prix : 6.50 ̈́ €
Note du volume 19 :

Yôma le Spectre et Tenma de Pégase ! L'heure de l'affrontement entre le père et le fils est venue ! Yôma met son grain de folie dans la bataille qui oppose les Dieux entre eux ! On apprend la vérité sur les origines de Tenma et sur les événements qui secouent le "Lost Canvas" !



 

Voilà un tome 19 un peu à l'image du 17 et du 18, à savoir bon, et même très bon mais entaché par une faute qui vient gâcher le plaisir. C'est d'ailleurs assez paradoxal car la qualité principale de ce volume est également son défaut et s'incarne à travers un nouveau personnage, Yôma, le Spectre de l'étoile principale de Méphistophélès. Le personnage fait non seulement une entrée fracassante mais en impose clairement par son style et son charisme. Le personnage est retors, empreint d'une certaine folie, d'une nonchalance et d'un machiavélisme qui font de lui un personnage difficile à cerner et surprenant à de nombreux égards.

C'est surtout ce dernier point qui joue à la fois pour lui et contre lui. Si ce côté surprenant tant à le rendre plus intéressant il diffère beaucoup avec le récit et même la série. Déjà son style, sans aucun doute lié à son étoile, le rattache à la littérature allemande du XIXème siècle ce qui tranche énormément avec les autres personnages de la série, et même de la saga. On pourrait presque croire qu'il vient d'un autre manga tant son design ne colle pas avec les autres. Heureusement, quand il revêt son armure, on retrouve tout de suite le style de Saint Seiya. Malgré cela, le personnage est classe et dispose d'un design de grande qualité.

Autre élément et pas des moindres, sa relation avec Tenma qui n'est même pas caché puisque annoncée en 4ème de couverture, Yôma est le père du Chevalier Pégase. Une annonce qui ne manquera pas d'étonner mais qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Pourquoi ? Comment ? Comme ça d'un coup, sans prévenir ? Yôma débarque à peine qu'on sait déjà sa filiation avec Tenma. De là va s'en suivre une pelletées de révélations mettant le Spectre de Méphistophélès au centre de toute l'histoire depuis ses origines. Une sorte de Deus Ex Machina inversé qui vient compliquer l'histoire au lieu de lui apporter un dénouement heureux. Si Teshirogi voulait nous surprendre, elle ne pouvait pas faire mieux. A ce niveau là, on ne s'étonnerait même pas de voir débarquer Zeus ou n'importe quel dieu Olympien dans la bataille. C'est dommage car l'idée de donner une vraie filiation au personnage principal est une très bonne idée mais malheureusement elle a été maladroitement mise en oeuvre.

A l'image de Kagaho ou de Violate, Teshirogi crée un nouveau spectre marquant, travaillé et charismatique qui fait le charme de ce volume dans lequel il est à l'honneur. Un personnage fort, superbement mis en scène mais qui déstabilise par une introduction brutale et un style unique mais particulier dans un Saint Seiya.

L'autre défaut est la conclusion du duel entre Aspros et Deuteros qui s'avère, à l'instar de leur combat qui a lieu durant le tome 18, un reflet de l'histoire originelle de Kurumada. C'est vraiment dommage que Teshirogi soit allé jusqu'au bout de la reprise. On ne peut même pas profiter encore un peu du Chevalier des Gémeaux puisque celui-ci est rapidement vaincu. Un peu ridicule vu sa puissance bien qu'un fan se doute que, étant donné la manière dont il est vaincu, le personnage devrait revenir. On l'espère en tout cas.

Le reste est plus classique et passé les révélations de Yôma qui accompagnent ses retrouvailles avec Tenma, le groupe continue sa quête pour se retrouver face à un nouveau Spectre, René de l'étoile céleste héroïque de Balron, bien que déjà connu des lecteurs de la série originale. Au moins Athéna est un peu plus au cœur de l'action et l'idée de l'auteur de lui avoir couper les cheveux lui offre un  design plus approprié et plus plaisant. Ce second Spectre est par contre plus classique. Toutefois, étant donné qu'il n'apparaît qu'à la fin de ce tome, il faudra attendre le vingtième volume pour vraiment le découvrir. En marge de tout cela, Hadès/Alone réserve également quelques surprises qui devraient pimenter le final.

On referme ce tome 19 avec un sentiment mitigé. Si on peut légitiment se demander ce qui passe avec l'auteur, où veut-elle en venir, est-ce une baisse de rythme depuis quelque temps ? On ne peut pas non plus mettre de côté son style et ses personnages, toujours aussi réussis et encore plus quand elle cherche à se détacher du modèle original, à condition de ne pas oublier que l'on ait dans un Saint Seiya. Déstabilisant certes, mais également prometteur.

 

 

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