Le festival du Jeu Vidéo s'est tenu à Paris, du vendredi 18 au dimanche 20 septembre. L'occasion de tester des nouveautés, des bornes d'arcades, ou encore d'assister à des conférences. Le tout parmi la foule.

Le site, à lui seul, promettait pas mal de belles choses : un coin Retrogaming ; Village Kids ; Cosplay ; Games Art Factory ; Village des Jeux en ligne...Et des conférences aux titres alléchants, tels que : "Jeux vidéo : impact sur le cerveau, la santé et le lien social", "L'histoire de Nintendo", "Le doublage avec le jeu vidéo", "Entretien avec un grand créateur", etc.

Mais notons le prix assez énorme de l'entrée : 9,50 EUR (samedi, dimanche), et 7 EUR pour le vendredi.

Voici un petit bilan subjectif de mon passage au festival, ; ce dernier n'était pas rempli que par des hardcore gamers à tendance no-life, comme les préjugés pourraient le laisser entendre.

Malgré mes appréhensions, car je ne suis pas une spécialiste des jeux vidéo, j'ai passé une agréable petite journée dans le salon. Ce qui est assez étonnant, étant donné que je n'y ai absolument rien fait. Car le festival du jeu vidéo a souffert du principal défaut propre d'ailleurs aux conventions manga : TROP DE MONDE.

Et c'était particulièrement handicapant dans ce salon, qui a entre autres buts de permettre aux joueurs de tester les consoles ou les nouveautés. En clair, il y avait tellement de monde qu'il fallait être un warrior armé de patience pour toucher aux jeux. La patience n'étant pas mon fort, j'ai juste pu jouer à une borne d'arcades dans le coin retrogaming. C'était fun, mais trop court. Surtout quand on sent derrière soi la présence de joueurs en haleine qui ont envie de prendre votre place.

Tout ce beau monde rendait donc la circulation dans les allées assez difficile. En même temps, j'y suis allée le samedi, probablement la pire journée. Toujours est-il que l'ambiance du festival est agréable. On apprend souvent des choses intéressantes, on s'amuse de choses inhabituelles.

La file d'attente, même à 11h30, était assez longue. À noter que peu après notre entrée,  nous nous sommes faits accoster par une gentille journaliste curieuse de découvrir, pour un reportage futur à la télévision, nos habitudes de joueurs et d'internautes. Et aussi pour savoir si à force de jouer / aller sur le net, on devient des lobotomisés du cerveau contractant des problèmes relationnels ;)

Scène centrale du salon, où nous avons vu un mini orchestre interpréter des musiques de jeux vidéo (Zelda, Mario...). S'y tenaient également des présentations de nouveautés.

A propos des conférences. Les plus importantes se tenaient dans une salle à part, à l'écart de l'agitation du salon. Imaginez une grande salle de cours dans une université, avec des cameramen sur le front, et vous aurez une idée du lieu.

Je suis arrivée vers la fin de celle sur le doublage de jeux vidéos, Les spectateurs posaient des questions à une équipe de 4/5 personnes spécialisées dans cette production, et notamment des acteurs. Ces derniers expliquaient que ce métier n'est pas facile, parce qu'à la différence du cinéma par exemple, ils n'ont pas de cadre, pas d'environnement pour les aider à se mettre dans la peau des personnages. Et qu'en une heure, ils peuvent enchaîner beaucoup de petits rôles à la suite, tous jeux confondus. Ou encore, un acteur disait qu'il avait du faire 100 "ah" à la suite, dans des tonalités différentes mais sans indications. Par ailleurs, les conditions de travail ont l'air assez difficiles. C'est un travail de passionné, ardu mais enrichissant. Ils ont abordé également quelques points plus techniques, que je n'ai pas retenus ;)

Aion, mmorpg assez récent, a fait l'objet d'un gros buzz. Et cela s'est particulièrement vu durant le festival. Des ordinateurs étaient disponibles pour tester la bête. Et les fanboys de s'attrouper.

La voiture, c'est en l'honneur du jeu Need for Speed. Derrière on peut voir plein de gens faire la queue pour je ne sais plus quel jeu. Respect pour la patience.

Entre autres choses à découvrir, le Sega Museum. Je n'y suis pas allée, car il y avait toujours trop de monde dans le coin.

Et maintenant un petit jeu : qu'est-ce que cette photo représente ?

Réponse :

Il s'agit de bras levés devant un stand qui distribue, en les jetant à la foule, toutes sortes de petits goodies. D'où le comportement de psychopathes.

Nous avons d'ailleurs été nombreux à être choqués par ces réactions. À plusieurs reprises, certains stands ont fait un lâcher de goodies. But du jeu, les attraper au vol (ou par terre). Pour rire, et parce que j'aime les défis, je me suis prêtée au jeu quand il a commencé ; j'ai eu la chance (...) de gagner un poster extrêmement laid de gros catchers musclés.

Mais ensuite, c'est devenu de la folie. Certains montaient sur les épaules de leurs potes pour être plus hauts, des tee-shirts offerts par les stands se sont vus arrachés. Le pire étant ceux qui attrapaient un lot et continuaient à vouloir les autres (quitte à avoir 3 fois la même chose). Un manque de fair play et une sottise incroyables, surtout quand les personnes en questions sont des relous sans tact (pas mal d'ados dans l'ensemble, bien que pas seulement). De loin, ça formait un spectacle vraiment pitoyable. Dans la mêlée, on se serait cru dans un concert de hard rock en plein pogo...Et je ne vous raconte pas l'odeur ;)

Sinon, le coin "Monde du jeu", centré sur le jeu de rôle et les jeux de société, était très agréable et bien plus accessible. Idéal pour se reposer ou faire quelques parties amusantes.

Le festival du jeu vidéo, c'était bien, mais un peu cher . Car malheureusement la foule ne permet pas d'en profiter au mieux.

Reportage recueilli par Tompopo

• 30-08| Concours Festival du jeu vidéo