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Critique Kenichi volume 1

Vyse Skern
Kenichi #1
Date de sortie : 13 mars 08
Prix : 6.50 €
Note du volume 1 :

Ken-ichi est un lycéen comme les autres, plutôt gringalet et le genre à passer son temps le nez dans des livres. Le hasard place sur son chemin Miu, une charmante jeune fille aux capacités martiales incroyables… qui n'est autre que sa nouvelle camarade de classe. Et Ken-ichi aurait justement bien besoin de maîtriser lui aussi les arts martiaux : débutant au sein du club de karaté de son établissement, il est méprisé par les autres élèves et sommé de décamper par le musculeux Daimonji. Ken-ichi décide pourtant de faire face et de se battre contre lui afin de prouver sa valeur. Son amie Miu est à ses côtés, et pourra peut-être l'aider : elle connaît d'ailleurs un endroit où l'on peut devenir fort… un dojo nommé Ryôzampaku, où sont rassemblés les experts en arts martiaux les plus puissants, mais aussi les plus déjantés !



La première chose qui frappe aux yeux en parcourant le manga c'est bien évidemment les dessins de Shun MATSUENA qui donne un cachet assez vieillot donnant l'impression que le manga date des années 80. Cela ne veut pas dire que c'est moche mais dans un style comme on en voit plus et manquant de rigueur. Le trait est généralement grossier et l'ensemble manque assez de détails. Cela risque de déstabiliser par mal de lecteurs sur le coup.

Heureusement, cela n'a jamais empêché un manga d'être bon et le style peut passer en espérant quand même, comme le souligne l'auteur lui-même, qu'il continuera en dessiner mieux et en perfectionnant son style. L'histoire nous conte donc les mésaventures de Ken-Ichi, jeune garçon discret, sans grand éclat qui essaie de s'affirmer à grand mal. Un type somme tout banal et qui contrairement à de nombreux shônen n'a pas de particularité précise qui pourrait faire de lui un être exceptionnel. Il ne le recherche d'ailleurs même pas, il n'a pour but que de devenir un peu meilleur ne serait-ce que pour lui même mais avec un manque de motivation flagrant. L'élément déclencheur du changement s'incarne avec le personnage de Miu, sorte de clone de Cammy White (Street Fighter pour les incultes) version écolière. Au contact de la jeune fille, nouvelle dans le lycée et avec laquelle il va se lier d'amitié, il va prendre confiance en lui et commencer à s'affirmer ce qui va le mettre dans une désagréable position.

Ce 1er tome se centre essentiellement sur la présentation générales des personnages et la manière dont Ken-Ichi va s'intégrer et persévérer dans le domaine des arts-martiaux, un peu malgré lui. Il faut dire qu'au départ, c'était plus une activité pour lui qu'autre chose. Il va donc commencer à s'entraîner sous la férule de Miu qui est issue d'un Dojo et sait se battre à la perfection. A ce niveau là, on en voit encore très peu. La leçon de Miu est très brève et ne repose que sur une notion simple et on assiste à seulement deux scènes de combats pas spécialement marquantes car elles ne représentent que des étapes qui vont lancer le héros dans l'habituel quête de puissance de titre du genre.

Au niveau des personnages, on se centre essentiellement sur les deux héros, Ken-Ichi et Miu. Toutefois, rien de particulier ne semble les marquer, si ce n'est dans le cas de Miu qu'elle est forte dans les arts-martiaux. Aucun lourd secret ni passé tortueux ne vient pour le moment s'ancrer dans le récit. On dénotera quand même pas mal de personnages secondaires mais ceux-ci ne servent qu'à donner plus de vie à l'univers du manga sans apporter encore quoique ce soit à une intrigue principale bien mince et assez banale bien que cette dernière a l'avantage de ne pas trop coller aux oeuvres du même genre dans sa thématique initiale.

En tout cas, à la lecture du 1er tome, c'est le mot banal qui restera. Si rien ne devrait inciter le lecteur, hormis l'aspect graphique pour les plus tatillons, à refermer ce 1er volume, Ken-Ichi n'avance pas non plus beaucoup d'arguments pour nous inciter à voir comment cela va évoluer autrement que par curiosité. La faute premièrement à un certain classicisme pour l'ambiance générale. Deuxièmement, la faute à une volonté, certes bonne, de vouloir rompre avec le schéma classique de quête de puissance du héros et de donner un cachet plus réaliste à l'histoire en apportant une approche technique mais qui n'attirera pas (ou peu) le lecteur à cause d'un rythme un peu lent.

On attendra toutefois de lire un peu le tome 2 que Kurokawa, comme à sa (bonne) habitude, décide de sortir dans la foulée, pour émettre un avis plus général plus concret sur ce début.

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