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Critique Kenichi volume 17

Kenichi #17
Date de sortie : 09 septembre 10
Prix : 6.50 ̈́ €
Note du volume 17 :

La confrérie de Ragnarök dissoute, le calme semble être revenu. Alors que Ken Ichi continue de s'entraîner durement, une mystérieuse combattante entre en scène. La jeune Miu ne va pas tarder à se rendre compte que cette inconnue est extrêmement douée. Ken Ichi de son côté va apprendre des révélations sur le père de Shigure et sa relation avec le Professeur Akisame. Le calme avant la tempête ! Ce volume bourré de révélations est le point de départ d'une nouvelle saga encore plus intéressante que celle de Ragnarök ! L'ère de Yomi est en route, Ken Ichi et ses camarades pourront-ils les stopper ?!



On entame un nouvel arc dans ce 17ème volume même si les nouveaux ennemis, les membres de Yomi, n'apparaissent pas encore et ne sont que mentionnés. La transition se fait donc lentement pour le personnage de Ken'Ichi qui pense en avoir terminé avec ces incessants combats et qui croient enfin pouvoir se consacrer à son entraînement sans risquer de se voir provoquer ou de se faire tuer (du moins en dehors du cadre du dojo). Bien évidemment, il va vite déchanter lorsqu'il se rendra compte que ses maîtres, conscients du danger, passent à la vitesse supérieur dans leur apprentissage.

C'est ainsi que ken'Ichi va se retrouver dans une mission particulièrement dangereuse face à un dangereux assassin. On remarquera au passage l'erreur de la description  officielle puisque on y parle de "mystérieuse combattante" alors qu'il s'agit d'un homme. Toutefois l'erreur n'est pas anodine car le personnage est très efféminée et s'avère en plus d'être de nationalité française. Christopher Éclair, tel est son nom, fait donc office d'ennemi le temps d'un volume. C'est une parfaite incarnation de l'un des clichés habituels des japonais envers les français, en mettant de côté que le personnage est un psychopathe sans pitié. Le personnage est blond (tous les occidentaux étant blonds) et efféminé qui est associé comme une caractéristique d'un pseudo raffinement lié au personnage. Autant dire qu'on n'est pas vraiment mis à l'honneur avec ce protagoniste.

L'intérêt de Christopher, qui est du niveau d'un maître dans le domaine de la Savate (ou boxe française), est de mettre un peu Ken'Ichi de côté afin de le mettre face à un combattant qui est à l'image de ceux qu'il va rencontrer dans un avenir proche et de voir Sakaki en action, celui-ci ayant un passif avec l'assassin.C'est donc aussi l'occasion de mettre de côté les habituels combats plus crédible au profit d'attaques volontairement surdimensionnés et surréalistes.

La fin du volume s'attarde sur Shiguré mais seulement à la toute fin. Toutefois, on peut enfin en apprendre plus sur elle, Matsuena, révélant enfin ce que celle-ci faisait durant ses mystérieux voyages que l'on entrevoyait dès le tome 2.

Pour le reste, on retrouve l'esprit de la série le bon, comme Miu vêtements déchirés ou Shigura dans des poses lascives et peu vêtue ainsi que l'humour habituel qui fait mouche, enfin pas tout le temps, ou mauvais comme justement quand cet humour tombe mal et bien sûr l'incroyable naïveté idéaliste (qui a dit bêtise ? ) de Ken'Ichi qui ne fonctionne heureusement pas.

Un tome de transition un brin léger sur le contenu mais qui permet de mettre un peu au rancart notre héros pour s'attarder sur ses maîtres avec le passé de Shiguré ou le duel entre Sakaki et Christopher. Dommage que ce dernier manque de charisme et soit plus ridicule qu'autre chose malgré son côté psychopathe.

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