Si l’histoire évolue moins vite, ce tome-ci n’en demeure pas moins passionnant. Pourquoi ? Déjà car on retrouve le ton comique de la série, discret mais qui prête toujours à sourire et émaille judicieusement le récit tout le long sans jamais mettre à mal l’intrigue principal. Cette même intrigue principale qui continue à s’étoffer, se complexifier tout en demeurant toujours aussi entraînante enrichie par la présence des soldats de Briggs et surtout la très charismatique Olivia Armstrong. Celle-ci est d’ailleurs au centre de l’intrigue comme en témoigne notamment la couverture. La conspiration et le complot se mettent en place des deux côtés, que ce soit celui de nos héros ou celui de l’état-major qui débarque à Briggs suite notamment à l’arrivée impromptu de Sloth dans la base ce qui donne lieu à un combat fracassant bien qu’un peu moue du côté de Sloth qui subit plus qu’il n’attaque. Toutefois, cela colle bien avec la personnalité ou du moins le pêché que symbolise cet Homunculus. On s’attarde également un bref instant sur le père des frères Elric établissant une nouvelle connection entre lui et le chef des Homunculus (hormis bien sur l’apparence) mais également sur sa relation avec sa femme, Trisha même si au final on ignore toujours qui est-il réellement et de quel manière il est rattaché aux événements qui ravagent le pays. Action, humour et surtout un scénario palpitant et riche, tel est la recette de cet excellent tome. Pas de grosses révélations mais un ton particulièrement tendu et surtout passionnant.