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Critique Fullmetal Alchemist volume 7

Vyse Skern
Fullmetal Alchemist #7
Date de sortie : 13 juillet 06
Prix : 6.50 €
Note du volume 7 :
Ed et Al s'entraînent intensivement chez leur maître à Dublith. Néanmoins, Ed doit repartir le temps de passer son examen annuel d'alchimiste d'état. Peu après son départ, Al est contacté et enlevé par un mystérieux groupuscule composé d'êtres humains modifiés. Ils sont menés par un certain Greed, portant le tatouage de l'Ourobouros comme les hommes en noirs qui suivaient Ed. Ce dernier lui déclare être un Homonculus, un humain créé artificiellement et invincible de surcroît. Ce dernier cherche à percer le secret de l'immortalité grâce à Ed et Al.

Le rythme repart de plus bel ici avec cet épisode vraiment prenant et instructif sur l'univers de la série. De nombreuses révélations sont dévoilées et même si c'est à demi-mot, l'impact est bien suffisant pour susciter un intérêt qui ne cesse de croître, histoire d'accrocher un lecteur qui ne le serait pas encore ou qui n'aurait pas apprécié l'ellipse sur l'intrigue principale pour se centrer sur le passé des héros (essentiellement pour ceux qui avaient déjà vu l'animé). De nombreux nouveaux personnages apparaissent, notamment au sein du groupuscule de Greed. Bien qu'ils enlèvent Al, ces derniers ne semblent pas véritablement animés de véritables mauvaise intentions et s'avèrent être des personnages sympathiques comme leur leader. On s'attache vite à eux, d'autant plus à cause de l'assaut qui clôt ce tome de manière brutale et sans concessions. Une bataille finale qui met au 1er plan le Président King Bradley en action et qui apporte une toute autre facette de ce personnage. Il est tout d'abord présenté, à l'image de ce que les précédents tomes avaient pu nous laisser penser, comme un personnage débonnaire, assez drôle et décalé par rapport à sa fonction. Il se montre ainsi sous un nouveau jour comme un personnage impitoyable ainsi qu'un très grand combattant à l'image du leader et du chef des forces armées qu'il incarne. Dans un certain sens, on finit par plus apprécier les membres du groupe de Greed, et Greed lui-même, comme des personnages bien plus humains et sympathiques que ces militaires sans pitié qui obéissent aux ordres sans sourciller. Un paradoxe que l'on ressentait beaucoup dans les précédents tomes mais qui prend ici toute son ampleur au sein d'un final sanglant. Beaucoup d'action donc dans ce tome qui ménage un rythme toujours aussi réussit. Hiromu Arakawa ménage, encore une fois, parfaitement son récit entre intrigues, scènes d'action (notamment avec un duel Greed/Ed excellent) et beaucoup d'humour durant la première partie. Sur ce dernier point, la mise en situation et les dialogues sont plus réussis que jamais et le lecteur prend beaucoup de plaisir à parcourir ce tome grâce à cet humour qui en fera sourire plus d'un. Décidément, FMA ne cesse de nous étonner de par sa grande qualité et sa constance. En plus, l'histoire se démarque de l'animé dans sa narration qui, tout en conservant les bases, prend une toute autre direction. Une ambiance excellente, un scénario passionnant et travaillé, des scènes de combats réussies et sans fioritures et, au final, on obtient sans aucun doute le meilleur tome de cette très bonne série. FMA est un indispensable pour tous les amateurs de shonens et de mangas en général même.

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